Le soutien psychologique

Dorothée TESTE
Psychologue du travail
Centre des Milles

Bonjour Dorothée, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis psychologue du travail depuis 13 ans au sein du ST-Provence. Je travaille en appui technique auprès des équipes médicales.
Quelles sont vos missions ?

J’ai 3 missions :

  • Prise en charge individuelle
  • Intervention collective
  • Cellule d’écoute psychologique (CESUP)

Comment les salariés sont-ils orientés auprès de la psychologue du travail ?
Le médecin du travail peut proposer à un salarié qui exprime de la souffrance au travail une orientation vers la psychologue du travail.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de souffrance au travail ?
La souffrance peut venir de conflits relationnels (managérial, entre collègues), de la surcharge de travail, de l’absence de reconnaissance, …

Comment se déroule le suivi psychologique d’un salarié en souffrance ?
Ce suivi passe par l’écoute de l’expression de son mal être et l’accueil de sa décharge émotionnelle.
Nous procédons dans un deuxième temps à une analyse fonctionnelle de la problématique.
Puis nous définissons ensemble des stratégies de protections, de distanciation, de positionnement.
Ces rencontres sont confidentielles.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est une analyse fonctionnelle ?
C’est une analyse qui permet de comprendre comment fonctionne un problème : quel est le problème du salarié ? comment démarre ce problème ? comment il se maintient, qu’est ce qui l’aggrave et qu’est ce qui pourrait le diminuer ?

Quand et pourquoi intervenez-vous de manière collective en entreprise ?
Le médecin de travail peut solliciter l’intervention de la psychologue dans une entreprise pour présenter, accompagner, sensibiliser aux Risques Psycho-Sociaux (voir interview RPS). Je peux aussi intervenir en groupe de parole sur des situations spécifiques (changements dans l’entreprise, violences internes physiques ou verbales…).

Pour finir je réalise des Cellules d’Ecoute de Soutien et d’Urgence Psychologique  à la suite d’événements graves et soudains (décès, accidents graves, braquages, suicides, …) dans le but de prévenir du stress post traumatique (voir interview CESUP).

Ces informations vous-ont elles été utiles ?